Il se peut qu'on fasse brûler les arbres...

elle chuchota quelques mots à flyer qui acquiesça bruyamment

he is jealous! that sweety isn't it?

puis elle regarda thibaut amusé.

ne t'inquiète pas, il est adorable et il ne me gêne pas du tout!

Thibaut sourit.

-Très bien, alors tu n'as qu'à le garder. Je suis sûr qu'il sera heureux avec toi.

Il se pencha vers Flyer.

-Take care of that girl, Flyer.

Flyer poussa un petit cri perçant avant d'aller cacher sa petite tête duveteuse dans les cheveux de kenji.

j'en suis sur et moi aussi d'ailleurs.

dit elle en souriant au contact doux et chaud de la tête de flyer

he's silly. don't listen he!

puis elle se tourna vers thibaut amusé.

pourquoi devrait il faire attention à moi?

-Parce que qui le fera sinon ? Tu as besoin qu'on prenne soin de toi.

Il sourit, l'air triste, les yeux éteints.

-Et c'est pas un type comme moi qui va le faire, tu ne crois pas ?

Il ricana, mais ce petit rire tremblotant sonnait aussi faux que le reste.

-Qui voudrait comme protecteur d'un gigolo dealer complètement dingue ?

et qui serait assez tarer pour veiller sur une pute, camée, insensible et plus que folle?

dit elle avec un sourire narquois.

le pauvre flyer auras bien du boulot!

dit elle avec un petit sourire plus triste.

Thibaut éclata d'un rire qui sonnait horriblement faux.

-Je suis sûr que ça lui plaira. Flyer est un peu sado-maso.

Il caressa la petite tête de Flyer, qui le fixa de ses petits yeux noirs comme la nuit.

-Aren't you, Flyer ?

Le petit corbeau croassa négativement - semblait-il - et alla se poser sur l'autre épaule de kenji, hors de portée des mains de Thibaut.

-Je serais presque vexé ...

pauvre bête, la martirise pas comme ça! un humain je m'en fous mais pas flyer. et puis c'est moi qui le protègerait
ok flyer?

pour seule réponse, l'oiseau frotta un peu sa tête dans les cheveux de kenji.

je ne veux PAS qu'on me protège tu vois?
tu en a autant besoin que moi si tu veux que je te dise.

Thibaut eut un fin sourire, qui ressemblait presque à celui d'un prédateur, mais qui était empreint d'une tristesse à faire fondre les iceberg.

-Je n'en doute pas. Tu prendras bien soin de lui, au moins.

Il se passa la main dans les cheveux et tourna les yeux vers les arbres derrière eux, la forêt sombre et effrayante, qui ne lui faisait plus guère d'effet depuis bien longtemps.

-Vous veillerez l'un sur l'autre.

kenji se colla au dos de thib comme pour lui transmettre un peu de sa chaleur, seule chose qu'elle pouvait faire, ne sachant pas réconforter les gens.

que de tristesse!
tu sais ce que voient mes yeux de chats? une aura de mystère qui te plait et une de tristesse donc tu as moins conscience mais qui est autant visible
son origine?

demanda t'elle, toujours contre thib', flyer était même passer sur l'épaule de thib, pour le réconforter comme ça nouvelle maitresse le faisait.

Thibaut fut secoué d'un léger rire qui ressemblait à un sanglot et prit entre ses grandes mains fines les petites mains de kenji qui étaient sur son torse.

-L'origine de ma tristesse ? Mais tu l'as autour de toi. Tu la vois le matin en te levant, tu la sens quand tu marches dans la rue, et elle est avec nous, en ce instant, ici même.

Il se tourna et prit kenji par le menton, plongeant ses yeux gris dans les beaux yeux de la jeune fille.

-C'est la ville, et mon passé de débauché, qui me rendent triste.

Flyer poussa un petit cri, donna un petit coup de tête encourageant à Thibaut et retourna se poser sur kenji. Il semblait lui aussi, avec son instinct d'animal, ressentir cette vibrante tristesse qui émanait de Thibaut.

elle soutient le regard gris de thib'.

alors pourquoi tu change pas de ville? peut être que ce serait mieux?

soudain elle eu envie de le provoquer, voir ses réactions, elle VOULAIT qu'il réagisse.

en faite, c'est juste que tu à la trouille de sade... t'as la trouille de changer de ville, et de devenir quelques d'autres, peut être moins important et moins torturé, c'est tout.

dit elle d'un ton méprisant.

Thibaut devint aussi glacial qu'un iceberg, et ses yeux s'éteignirent. En fait il était entrain de se fermer comme une huître.

-Si je reste ici c'est parce que je n'ai ma place nulle part ailleurs, et aussi parce que personne n'a jamais essayé de me tirer de la merde dans laquelle je me suis mise, et que personne n'essayera jamais.

Il ricana doucement, Flyer se cacha la tête sous l'aile.

-Mais après tout, tu as sûrement raison. Je ne suis qu'un abominable et méprisable gigolo-dealer qui ne peut pas quitter son monde de noirceur et de ténèbres. Sur ce ...

Il commença à s'en aller, des larmes perlaient au coin de ses yeux. Il aurait cru que kenji, entre tous, le comprendrait.

lorsqu'il commença à s'éloigner, kenji cria.

eh de sade! qu'est ce que tu crois que j''était en train de faire là?!

elle le rattrapa, lui attrapa le bras et le fit se retourner de force puis pointant un doigt accusateur sur son torse elle enchaîna

je veux que tu réagisse tu vois?! là je suis en train de faire quelques chose pour toi! si tu peut pas partir, rend au moins ton monde plus attrayant! et arrête de faire comme si rien ne t'atteignait jamais! ya que moi qui est le droit de faire ça!

tout en continuant son petit laïus, elle continuait d'écraser son doigt sur son torse comme une furie, de tel façon qu'il était maintenant dos à un arbre

Thibaut saisit avec sa main droite le doigt de kenji qu'elle écrasait contre son torse.

-Eh bien donne moi des idées, pour rendre mon monde plus beau ! Est ce que tu vois un moyen de rendre cette ville lumineuse ? Est ce que tu penses qu'elle n'est pas vouée à la déchéance , tout comme moi ?

Il remit ses cheveux en arrière parce qu'ils lui revenaient dans les yeux - yeux qui étaient toujours très brillants bien que noirs et éteints.

-Ma vie n'a été formée que d'échecs, kenji. Je me fiche de ce qu'il peut m'arriver ensuite.

mon cul aussi!

crachat elle furieuse.

nan je ne suis pas persuader que cette ville soit foutu!
j'en sais rien de se que tu peut faire pour changer tout ça!
mais fait ce que tu veux!
j'en est rien à foutre moi!

criât elle les yeux flamboyant. flyer, ébouriffa ses plumes, en accord avec elle.

Thibaut commençait à perdre patience, et surtout il sentait une vague de tristesse qui l'écrasait et le forçait à plier vers le sol.

-Le monde est pourri kenji, encore plus dans cette ville qu'ailleurs, et je le sais mieux que personne parce que je suis l'exemple parfait.

Il sentit une larme de rage et de désespoir qui roulait sur sa joue et allait se perdre dans son cou sans qu'il ait le temps ni l'envie de l'essuyer, puis il se passa la main dans les cheveux.

-Si tu t'en fous je ne vois pas pourquoi on est entrain d'en parler.

Sa voix était éraillée, il souffrait presque physiquement.

elle soupira. se mec était détruit, complètement, fragile sous son apparence dangereuse.
elle le savait , elle l'avait sentie depuis un bout de temps il lui fallait juste une confirmation, elle l'avait eu...

tib' arrête de te torturer comme ça.

lacha elle doucement.

quand je disait je m'en fout c'était de la façon dont tu y arrivera, pas de toi!

dit elle avec un petit sourire triste.

tu est trop fragile.

dit elle en lui caressant les cheveux.

[au cas ou t'aurais pas vue, j'ai repondu sur famous! =)]

[J'ai vu xD ]

Thibaut se sentit con, mais con à un point inimaginable, calculable avec des unités astronomique. [Ahem j'ai eu Physique aujourd'hui xD Programme de seconde de merde].

-Je ne suis pas fragile. J'ai peur parce que je veux à la fois mourir et rester en vie, j'ai peur parce que je suis seul, et j'ai peur parce que je suis détruit.

Il glissa les doigts dans les beaux cheveux de kenji, un air de désespoir absolu peint sur le visage. Il avait mal, ça se voyait.

-Mais toi sauve toi, fuis, tu as encore le temps. Ne te perds pas dans cette immensité (il montra la forêt et par extension la ville), ne te perds pas dans tes sentiments, comme moi ...

elle ricana légèrement.

moi? me sauver? nan. je suis trop maso pour ça.

dit elle. pour une fois, elle fit une chose très rare, loin d'être naturel chez elle. elle l'enlaça, calant son visage fin au creux du cou de thib'.

je me répète mais tu te torture vraiment trop.

soupira elle.